mercredi 12 décembre 2012

Déjeuner sur une base d'hydravions

Chapitre 2:
Chapitre dont vous me direz des nouvelles. Sa lecture est parfaitement adaptée aux soirées d'hiver dans les Pyrénées voir même les dimanches pluvieux à Toulouse.

date 07/11/2012
Cette base d'hydravions se trouve sur la côte sud de l'étang de Salses dans l'Aude.

Histoire:
La base d'hydravion
Latécoère a eut besoin d'une base aérienne pour de mettre au point ses hydravions. Il fallut choisir un étang ou les vents étaient favorables. C'est donc l'étang de Salses qui sera retenu.
photo 1

La construction de la base d'hydravions commença en 1924 et achevée en 1927. Utilisée jusqu'en 1937, elle fut baptisée "L'escale". Jean Mermoz viendra y faire des essais à bord d'un hydravion. Cette base possédait de nombreux hangars ou les pilotes côtoyaient les mécaniciens. "L'escale" s'étendait sur 45 hectares, il y avait une station météorologique, une poste TSF. Au total 35 personnes y travaillaient, entre les mécaniciens et les menuisiers. Les hydravions étaient construits par les ateliers "Latécoère" de Toulouse, puis ils étaient transportés en pièce détachés ici où on les remontaient. Ils effectuaient durant 25 jours leurs essais sur l'étang.
Une jetée de 130m de long s'avançait sur l'étang, elle était équipée d'une grue (en bout) de 7m de haut pouvant soulever 15 tonnes.

Photo 2

De nombreux hydravions furent essayés, entre autre par Jean Mermoz et St Exupéry. On compte malheureusement deux accidents mortels tuant les équipages.
En novembre 1942 elle servira aux allemands pour faire décoller un hydravion de surveillance de la côte. En 1944 la Royal Air Force attaquent les installations. Les allemands quittent les lieux en faisant sauter la grue et le hangar restant.
Par la suite, la base d'hydravions fut abandonnée, elle est désormais un terrain militaire, mais en friche.




mercredi 24 octobre 2012

Ramassage de châtaignes

Aujourd'hui mercredi avons décidés de faire un tour à la Montagne Noire pour y ramasser des châtaignes. Zoé est de la partie. Trois bonnes raisons de faire cette balade:
- nous aérer les neurones en profitant des derniers rayons du soleil
- faire une petite marche de 3km autour du bassin Saint Denis en faisant découvrir les châtaignes à Zoé
- faire la chasse aux 7 trésors cachés dans les sous bois voisins.
Départ vers 9h30 arrivée sur place 11h00. Le temps est au beau fixe et température voisine des 20°. Zoé est prête  à en découdre avec les trésors et impatiente de découvrir le bracelet de ses rêves ou la princesse "Barbabelle" qu'elle libérera de sa cache ou elle est enfermée depuis des mois, coincée sous un vieux tronc d'arbre.

La première cache est au bord du petit parking ou nous avons placé la voiture. Bon départ Zoé a déjà fait bonne pioche. 
Sur le chemin nous passons sous de grands châtaigner qui perdent leurs fruits. Ils en tombent de tous côtés. Nous avons vite fait le plein de nos sacs à dos.


Ah oui ça pique les doigts mais le jeu est trop tentant. 
En langage populaire prendre une châtaigne c'est recevoir une décharge électrique et dans le sud-ouest, on parle aussi de castagne quand l'on se bat : quand on donne et se prend des castas (des châtaignes).
La chasse se poursuit et nous trouvons plein de trésors.
Nous terminons le parcours par un pique nique au soleil sur un banc et une table face à l'étang. Nous voyons passer à plusieurs reprises un petit chien de chasse du type basset, qui semble être perdu. Malgré nos appels il ne veux pas nous approcher et continu courageusement son chemin en agitant la clochette qui pend à son collier orange fluo.
Sur le chemin du retour vers à la maison nous faisons une halte près du château de Saissac. A l'horizon apparait la chaine des Pyrénées. A la veille de la croisade contre les Albigeois, le lieu appartient en 1190 à Bertrand de Saissac. En 1979, des travaux sur la commune, mirent au jour un trésor d’environ 2000 deniers datés des années 1250-1270.


 Le moulin de Cugarelle. L'association la cugarelle - confrerie des moulins et meuniers du lauragais. a pour activité principale le regrouper dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine régional toutes les personnes motivées à maintenir et à sauver les moulins à vent du lauragais, témoignage et emblème historique du lauragais. 

Vers 17h30, de retour à la maison la partie de coloriages se termine rapidement par une petite sieste. 
 




mercredi 10 octobre 2012

Etang de Salses

Changement de décors. Cette fois notre randonnée va être au bord de l'eau. Nous avons entrepris de faire le tour de l'étang de Salses/Leucate.
Cette lagune est caractérisée par une faible profondeur (3,5 m en moyenne) et une eau saumâtre, à salinité et température variables, fortement influencées par les conditions du milieu. Bien que formant une seule nappe d’eau, la lagune est en fait constituée de trois sous-unités, du nord au sud :

    l’anse du Paurel,
    le bassin de Leucate,
    le bassin de Salses.

Les deux dernières unités sont séparées par une ligne de haut fond matérialisée par l’îlot de la Rascasse et celui de Vy rarement émergé. Cette ligne matérialise également la frontière entre les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales.

L’étang est exploité depuis longtemps pour la pêche et la conchyliculture installée sur l’étang depuis les années 60.
Les pêcheurs calent des filets à divers endroits de l’étang, en particulier vers les bords. La majeure partie des pêcheurs pratiquent à la fois en étang et en mer (petits métiers).
L’alimentation en eau douce est principalement d’origine souterraine. Deux importantes sources, Font Dame et Font Estramar, situées sur la commune de Salses, apportent en moyenne 2,6m3/s d’eau douce à l’étang. Au nord de ces sources, huit autres résurgences temporaires pour la plupart contribuent à l’apport d’eau douce à l’étang.

L’étang occupe un rôle particulier pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Certaines espèces présentes dans les zones humides périphériques peuvent fréquenter l’étang comme zone d’alimentation (Sterne naine) ou d’hivernage (Flamand rose). Le site de Salses-Leucate se trouve sur un des plus importants axe migratoire des oiseaux de France. La géographie du site et des conditions météorologiques particulières (vents de secteur nord principalement) permettent d’observer des oiseaux migrateurs réguliers dont près de la moitié ne nichent pas sur le site. Ces migrateurs y font halte pour se reposer et/ou s’alimenter profitant de la qualité des grands types d’habitats (Cigogne blanche, Balbuzard pêcheur…).
Cette rando est la première d'une série de 3 ou 4 car les berges s’étende sur près de 50km. 


mardi 9 octobre 2012

La ronde d'Arboussol

Cette fois nous voici dans les Corbières. Oui je sais encore au pays du vin... Mais que voulez-vous, les plus belles régions Française sont toujours là ou la vigne pousse. « Il y a plus de vieux ivrognes que de vieux médecins. »
Parcours de 10km avec un dénivelé positif de 240m. Départ de la cave coopérative d'Arboussol. Tout petit village perché dans les coteaux face au Canigou. Les vendanges sont en cours, et le lieu est très agité. Une équipe de vendangeurs est prête au départ et ça ne manque pas d'ardeur. 7 ou 8 jeunes et joyeux espagnoles attendent les instructions de la patronne pour attaquer une nouvelle parcelle de vigne. Nous nous partons de notre côté qui, par chance, ne semble pas être le leur.

 On peut voir le Canigou dans le fond avec son éternel troupeau de petit nuages.
 Encore un coin magnifique dont nous garderons un très bon souvenir.

mercredi 26 septembre 2012

La source miraculeuse



Pour cette marche, nous avons choisi le Minervois. En cette période de vendanges cette destination c'est pour ainsi dire imposée... C'est la ville de Caunes Minervois qui a été retenue. J'ai préparé la trace pour notre GPS (Etrex 20 de chez Garmin). Un vrai petit bijou cet appareil. Il assure. Donc j'ai assemblé la trace sur le site VisuGPX. Ce site a l'avantage de proposer un export du parcours repéré vers un fichier gpx. Ce type de fichier, compatible avec beaucoup d'appareil y compris l'Etrex20, permet de visualiser le parcours directement sur le GPS sans aucune retouche. Sur le site VisuGPX il faut choisir comme fond de carte l'IGN. Il existe un autre site qui propose la même chose: "calculitineraires
C'est sur les hauteurs de Caunes que nous nous sommes rendu, prêt des carrières de marbre rouge.
Le temps n'était pas au grand beau mais parfait pour la marche. Parcours estimé à 7 ou 8 km avec un dénivelé positif cumulé de 300 m. Nous avions une vingtaine de caches à trouver.




Après une petite erreur de parcours au départ qui nous a valu de passer quelques instants accrochés à un câble tendu le long de la paroi et les pieds posés sur des prises d'escalade. Avec des chaussures de montagne, l'opération n'était si simple… Tout cela pour s'apercevoir que nous ne devions pas passer par là. Nous avons donc du rebrousser chemin et repasser cet endroit délicat mais fort intéressant. Cette rando nous a permis de découvrir un petit village abandonné il y a 80 ans et perdu dans la garrigue. Sans doute là ou résidaient les tailleurs de pierres de la carrière de marbre

Après 4h de marche retour a notre point de départ et pique-nique sur une table de pèlerin près d'une source miraculeuse. Mais il ne faut pas toujours se fier à ce que l'on voit...

mercredi 12 septembre 2012

Retour au village

Rando de la Gleyre à Villardonnel(11) (suite 4 et fin)


Nous avalons les 7 autres caches sans trop de difficultés si on néglige le retour sur nos pas de 200m dans la cote la plus raide pour la 18 suite à mon erreur de géo-localisation et la 20eme que l'on cherche encore.
Dans les faubourgs du village nous traversons un sentier qui longe quelques jardins aux herbes folles et aux fruits abandonnés. Nous nous régalons de quelques figues bien mures, gorgées de sucre et de raisins noirs dégustés à même leurs branches.


Il est 15h, nous avons marché presque 6h, parcouru plus 8km et nous entamons le pique-nique sur la place de la Mairie.




Mac Gyver

Rando de la Gleyre à Villardonnel(11) (suite3)

Notre départ fulgurant de la 12 sur le sentier de la chasse au trésor n'a pas été sans conséquence malheureusement. Nathalie pousse subitement un "Mer..!!". Ses chaussures de rando n'ont pas résisté. 
La semelle de la chaussure droite lance un désespérant appel au secours.

Après une évaluation rapide des dégâts, je pratique une réparation de fortune avec un lacet. Je l'avais ramassé le matin même avant de partir en me disant: "on ne sait jamais çà peux toujours servir".

Me voilà réconcilié avec un vieil adage.
Au risque de retirer tous suspense à la suite de mon récit, je vous informe que ça a tenu tout le reste du parcours.

Trompe la mort

Rando de la Gleyre à Villardonnel(11) (suite2)

Arrivé à la 12eme cache, nous marchons depuis 3h environ, de nouveaux problèmes se posent. Nous sommes sortis de la forêt et marchons au sommet de la colline sur un plateau dégagé et loin de tout. Nous approchons de bâtiments qui semblent appartenir à une ferme. Nous passons à proximité d'un lieu sordide ou 3 ou 4 cochons sont parqués dans un enclos bordé par une mare d'une couleur vert-marron qui semble bien être le lisier de ces charmantes petits bêtes. Le liquide à même la terre, s'écoule allègrement vers les profondeurs du sol pour rejoindre sans doute la nappe phréatique… 
Nous poursuivons notre chemin quand, les aboiements de nombreux chiens nous parviennent. A ce moment un détail nous revient: le commentaire de la 12eme cache faisait état des clébards. "5 bergers belges allemand ou suisse et gros comme des chars de combats de l'armée américaine "… Par chance le vent d'autan souffle très fort et dans le bon sens et nos 5 molosses partent à l'opposé. Ce qui nous accorde, en pressant le pas, juste le créneau suffisant pour les dépasser. Quand ils nous aperçoivent nous sommes par miracle hors de leur zone d'extermination systématique de la race humaine… 
En passant il nous a même semblé voir dans les fourrés la dépouille encore fumante du dernier randonneur qui à tenté de passer par ici. Nous les avons niqué les clébardosses. Nous sommes en liesse, mais dans cet instant radieux qu'est celui où l'on savoure la victoire contre l'oppresseur, nous nous rendons compte qu'en fait on les a pas trop "niquer les molosses", car lors de notre ingénieuse esquive nous avons dépassé la cache et il nous faut donc retourner en zone de combat pour récupérer nos morts le trésor. Entrer une seconde fois dans la fosse aux lions ne nous tente pas vraiment et après concertation de l'équipe, une décision est prise: On se casse, on trace à donf vers la 13 et on oubli la 12. En plus 13 c'est notre chiffre porte-bonheur.

Les trois coups de trompe

Rando de la Gleyre à Villardonnel(11) (suite1)


Nous montons dans la forêt par un chemin assez large et nous dénichons les 5 ou 6 caches suivantes sans trop de difficultés. Une dans un tronc creux, une autre sous une pierre plate, une troisième dans une boite de pellicule photo camouflée par un tissus de l'armée et suspendu dans les branches d'un petit sapin... La routine quoi. 
C'est en arrivant à la 8eme cache que le temps se gâte (même si la pluie a cessée). En effet à l'emplacement estimé par notre GPS de celle-ci, un chêne à 3 troncs, est assis un homme avec une casquette orange fluo et un fusil posé en travers des genoux. "Merde! Un chasseur… ". Comment récupérer le précieux butin placé sans doute juste sous ses fesses sans même qu'il est deviné sa présence. Arrivé à sa hauteur nous le saluons d'un "Bonjour!" complice et je décide d'engager une conversation courtoise l'histoire de briser la glace et savoir combien de temps encore il comptait nous interdire accès au trésor.
- "Vous êtes là toute la journée" lui dis-je sur un ton ironique. 
- "Non!" il me répond, "jusqu'à se que la trompe sonne trois fois". Là mon esprit ne fait qu'un tour et je lui réponds
- "ah…baaa… nous l'avons entendu nous la trompe, quand nous étions plus bas dans le chemin!"
- "Ah bon!" répond t'il "elle a sonnée 3 fois? Parce que 3 fois c'est le signal de la fin de chasse."
-"Oui 3 fois je crois bien" que je lui réponds
-"Alors c'est que la chasse est fini…" répond t'il
Sur ce, il prend son fusil et lève le camp.
C'est comme cela que nous avons pu récupérer l'objet convoité sans qu'il s'en rende compte, après qu'il est disparu derrière un virage du chemin de retour.
Nathalie trouve effectivement la cache à 1 mètre du siège improvisé de notre chasseur.


L'invisible chemin de droite

Rando de la Gleyre à Villardonnel(11) (début)

Arrivé en voiture au parking place de la Mairie et départ de la rando à 9h15 avec 15 min de retard. Nous avions 1h de route estimée pour venir de chez nous.
Le temps n'est pas de la partie même si nous avions souhaité moins de chaleur. C'est la pluie qui nous accompagne durant notre premier kilomètre. Par contre température idéal pour la marche, il fait 21°

Les 2 ou 3 premières caches sont simples et nous permettent de sortir rapidement du village. A partir de maintenant nous entrons dans une forêt de chênes bas et de sapins par un sentier en pente raide et descendons vers une petite rivière que nous entendons faiblement au loin. Le sol est formé principalement de roches plates et rendu glissantes par la pluie.

Nous avons fait 2 km dans la forêt dense et notre premier choix s'impose. Le tout petit sentier que nous empruntions jusqu'alors part à gauche alors que mes relevés topographiques de la veille indiquaient à droite. Nous passons 20min à chercher un éventuel chemin dissimulé sans succès. Nous prenons le sentier vers la gauche. 80m plus loin nous trouvons notre sentier de droite. Nous commençons également à entendre des aboiements de chiens. Mince c'est une journée de chasse et nous voilà dans un endroit à couvert et cerné par les chasseurs. Nous regrettons de ne pas avoir posé la question à la mairie du village avant de partir mais maintenant c'est trop tard.