Une éolienne rabattable, dans les Pyrénées-Orientales

Aujourd'hui nouveau périple aux abords de l'étang de Salse. Cet endroit nous attire irrémédiablement chaque fois que nous nous dirigeons vers la cote méditerranéenne. Il est vrai que l'étang est un endroit magnifique. Voici une photo prise en arrivant vers 9h30 du matin.

Le Canigou est toujours aussi enneigé et semble planer sur l'étang tel un vaisseau fantôme.

Le printemps est arrivé: Iris sauvage sur les bords de l'étang.

Plus loin, nous avons découvert un tout autre domaine technologique.
L'éolien terrestre
Les éoliennes terrestres sont les machines plus répandues ; elles desservent la plupart des parcs installés, avec des puissances pouvant atteindre jusqu’à 3MW par turbine.
Ils existent aussi des éoliennes terrestres dites « de niche » qui répondent à des besoins particuliers d’implantation ou d’exploitation. C’est le cas par exemple des éoliennes rabattables pour les zones cycloniques, notamment adaptées à certains départements et territoires d’outre-mer.
Près de Perpignan il en existe une que nous avons visitée.

 

Cette éolienne de 100 tonnes d'une puissance de 1MW se "plie" lorsque un cyclone ou tempête arrive, afin d'éviter qu'elle s'endommage. Cette technologie permet aussi de supprimer l'éolienne du paysage pendant les jours sans vent.
Une éolienne de 50 mètres de hauteur, 60 mètres de diamètre pour une puissance de production d’1MW (soit l’équivalent de la consommation électrique de 1000 foyers).
Ceci pour éviter cela:

Une éolienne dont le frein automatique de tempête ne fonctionne plus.

Les éoliennes sont caractérisées par leur rendement en fonction de la vitesse du vent. Les éoliennes actuelles sont limitées à des vents de moins de 90 km/h.
Les éoliennes en cours de développement sont conçues pour fonctionner avec des vents dépassant les 200 km/h et produire une quantité d’énergie proportionnelle à la vitesse du vent sur la totalité de la plage de fonctionnement.

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Pendant des siècles, l'énergie éolienne a été utilisée pour fournir un travail mécanique. L'exemple le plus connu est le moulin à vent utilisé par le meunier pour transformer le blé en farine. Un très beau spécimen vient d'être restauré du coté de Claira(66). Bien sur une visite s'impose.

On aperçoit sur la droite le timon ou queue du moulin. Il servait à orienter les ailes face au vent. C'était soit le meunier lui même qui l'actionnait soit son âne. L'âne en se plaçant à l’opposé pour s'abriter de la tour, là où le vent n’affectait pas ses oreilles fragiles, plaçait automatiquement les ailes dans le bon sens. Simple mais efficace.

Sur la photo du dessous on peut remarquer l'assemblage sur l'arbre des ailes.